23 octobre 2020. Un premier album. Un nom. Beaucoup d’émotions. De la tristesse, de la colère puis, du bonheur, du courage et de la fierté. Des sourires, un regard pétillant et de l’excitation. Du travail, de l’acharnement, de la force, de l’entêtement, des remises en question et des nuits d’insomnie… De la hâte, puis de l’inquiétude. Finalement, le rêve. Un rêve.
« Étrangère ». Le seul mot qui a compté pour elle. C’est celui qui a été planté pour s’épanouir beaucoup plus tard. Celui que les anges lui ont murmuré dans les oreilles pendant des années. Un petit mot qui est devenu le fruit de son rêve et de son travail. Le rêve de la jeune artiste Meghan Oak.
« C’est essentiel d’avoir des rêves. Si t’en as pas, je pense que c’est parce que tu ne veux pas te les avouer. »
Tout le monde rêve. En tout cas, tout le monde devrait rêver. C’est une chose que la petite Meghan Duchesne a vite compris. Il y a une différence entre le rêveur qui espère et celui qui agit. Encore une fois, Meghan, elle, a saisi. Ses 23 ans à peines sonnés qu’elle s’est exposée au monde à travers ses chansons et sa nouvelle identité d’artiste: Meghan Oak. Mais comment se battre contre le courant fort qui repousse les rêveurs de la lumière vers la noirceur en ne cessant de dire qu’ils n’y arriveront jamais ? Comment réaliser son rêve dans un monde où l’espoir est étouffé ? « Comment faire sa place dans ce grand univers ? Il suffit d’y croire ». Et c’est ce qu’elle a fait. À 19 ans, la jeune artiste a pris la décision d’avancer et d’arrêter de se freiner dans son écriture. « Je me jugeais beaucoup avant. J’avais peur que ça ne soit pas bon ». Elle s’est laissée emporter par l’inspiration et s’est fait confiance. Meghan Oak s’est donnée la chance de réaliser son rêve.
« Il ne faut pas attendre que quelqu’un te donne le go. Il y a juste toi qui peut te le donner. »
Quand la pandémie est débarquée, son fusil bien chargé, Meghan s’est enfermée au chalet familial, dans le fond du bois, pour vivre son lot de nuits d’insomnie. Elle s’est mise à écrire et à composer, durant ses nuits blanches, sans barrière ni limite. Il n’y avait plus rien pour l’arrêter. Sa confiance en poche, elle a publié un extrait de son premier succès « Au revoir » sur la plate-forme Tiktok. À peine sa chanson lancée dans l’univers qu’elle s’est fait recevoir à bras ouverts par les internautes. Les astres se sont alignés pour lui faire rencontrer des producteurs qui ont pu enregistrer ses chansons puisqu’il n’était plus question de reculer. « Je fais confiance à la vie et je fais confiance à l’univers fois mille. J’étais prête à faire mon album.»
L’autrice-compositrice et interprète, Meghan Oak, a pu réaliser son rêve d’enfance. Elle a sorti un album, grâce à son talent exceptionnel et à l’ange qui lui a dit de regarder la lumière et de la pourchasser jusqu’à ce qu’elle l’ait attrapée.
Le projet a été réalisé en entier par des jeunes adultes âgés entre 19 et 23 ans. À une exception près; la production des chansons a été réalisée par 3 producteurs expérimentés, dont l’auteur-compositeur interprète et producteur Pilou (qui est entré en scène suite au succès d’Au revoir). L’image sur la couverture de l’album, les photos et la mise en marché du projet sur diverses applications ont été réalisées par des étudiants très doués dans leur domaine. Comme il n’y a pas d’âge pour rêver, ils ont plongé avec Meghan dans un projet sans filet.
« Je suis une petite fille de Coteau-du-Lac. J’ai personne dans ma famille qui est dans l’industrie. J’ai aucun contact. Je n’avais pas d’argent pour le faire. J’ai juste cru en moi. J’avais beaucoup de détermination. J’étais confiante. Il y avait juste moi pour m’arrêter. »
Confiance, détermination et un amour pour la vie. Meghan ne cesse de répéter ces mots. Si vous lisez ces dernières lignes, c’est que vous cherchez le secret de la réalisation de son rêve. Nous sommes tous en constante recherche du bonheur qui nous sera accordé si nous atteignons nos rêves. Ce que, moi, je retiens de cette étoile montante, c’est que l’espoir fait vivre. C’est lui qui permet de toucher les étoiles. Il suffit de vous laisser la chance d’y croire pour faire un pas vers vos rêves.
Moi aussi je peux y arriver. Et pour ce faire, je suivrai le chemin qu’a tracé Meghan Oak. J’écouterai ce que me murmurent les anges.
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Raphaëlle Mandeville