L'Exceptionnel

La semaine des douze Noël

La magie qu’apporte le temps des Fêtes, à chaque année, est immanquable. Nous pouvons retrouver partout autour de nous la folie de ce temps féérique ainsi que la joie qu’elle dégage. Que ce soit le centre d’achat décoré et débordant de gens munis de sacs trop remplis ou encore la séance de cinéma maison dans laquelle on peut entendre au moins 100 fois “ HO HO HO!”, l’esprit de Noël est présent. C’est pourquoi j’ai décidé de vous partager un peu de ma magie de Noël par 12 exemples qui pour moi rendent Noël juste un peu plus parfait !
À mon premier Noël, j’ai mangé un peu trop sucré ! 
Ah ce repas de Noël ! Oui, celui que grand-maman a passé beaucoup trop de temps à préparer et auquel tu ne peux t’empêcher de tout goûter. Ne commençons surtout pas avec le bar à desserts qui s’étale sur toute la table de cuisine, des brownies sortant du four, au sucre à la crème ultra crémeux,  sans oublier la bûche de Noël un peu trop parfaite. Personnellement, mon choix s’arrête sur les petits carrés de sucre à la crème bien disposés sur le plateau à trois étages. (Vous avez les babines pleines d’eau maintenant, non? Plus que 10 jours jusqu’à Noël, gang!)
Si jamais vous n’avez pas fait vos provisions de cette année, il n’est pas trop tard ! Vous pouvez toujours essayer cette recette délicieuse: 

Le meilleure sucre à la crème de Ricardo

À mon deuxième Noël, ma maison de pain d’épices s’est écroulée!
Pour ma défense, c’est vraiment pas évident de faire tenir ces « mausus » de pain d’épices. C’est comme si c’était fait pour que ça s’écroule! Coup d’argent, ils coupent dans le crémage dans les boîtes tout-inclus de l’épicerie et nous, après, on doit se démerder pour faire tenir tout ça… ça va la tête? Je ne suis pas une pro comme dans les films, moi ! Sans compter que les biscuits sont durs comme de la roche ! C’est quoi là ? Les dentistes paient pour qu’ils soient trop cuits et qu’on se casse les dents ?
Cette année, j’ai réglé le problème et j’ai fait mes propres pains d’épices. Je peux vous dire, ils étaient dix fois meilleurs et j’ai pu vraiment les manger! Je vous ai même filmé la recette pour que vous puissiez le faire à votre tour :

Recette

À mon troisième Noël, j’ai mélangé mes tourtières et mes pâtés!
Tourtière ou pâté à la viande? Lequel a des patates, lequel n’en a pas? Vous allez me dire « Come on, on ne repartira pas encore ce débat! ». Vous avez raison, je ne m’avancerai plus là-dessus, je vais laisser le Journal LaPresse trancher…vous trouverez l’article complet ici :

Article

Et juste avant de vous laisser, moi je mange de la tourtière. (Tsé là, celui qui N’A PAS DE PATATES? )
À mon quatrième Noël, j’ai regardé un peu trop de romance clichés!
Le mois de novembre signifie romance sur Netflix. Vous savez sans doute de quoi je parle, la fin de semaine où une bombe de film d’amour explose sur la plateforme américaine. Mon coup de coeur cette année, c’est sans aucune hésitation « The princess Switch » et « The princess Switched again ». Un film de princesse qui nous fait rêver à ce à quoi ressemblerait notre vie royale, quoi!
À mon cinquième Noël, j’ai rencontré des lutins cinglés!
Aviez-vous écouté les chroniques du Père Noël (Christmas Chronicles en anglais) l’an dernier sur Netflix ? Car cette année, la suite est sortie et une aventure prometteuse s’impose. Évidemment, ça ne serait pas digne d’un film de Noël si la magie du temps des fêtes ne serait pas en péril et cette fois-ci, ce sont les lutins qui ont perdu la tête! Je ne vous en dirai pas plus. sauf que vous devriez vraiment l’écouter! 
À mon sixième Noël, j’ai réécouté les classiques de chaque année!
J’ose croire que tout le monde a un petit film de Noël préféré et que vous vous faites un plaisir de faire une soirée cinéma quand la première neige tombe. En tout cas, c’est le cas pour moi! Décembre arrivé, il faut absolument que je réécoute mes classiques du temps des fêtes, en commençant par Maman, j’ai raté l’avion jusqu’au fameux Grinch. Ces films de Noël dont nous connaissons la fin avant même de les avoir commencés, réchauffent notre petit cœur, tanné du temps gris dehors, et nous procurent un peu de joie! 
À mon septième Noël, j’ai eu  droit à une température enneigée!
La fameuse météo! Noël vert, Noël blanc ou encore Noël brun ? Car oui, des fois, il neige le 24 décembre au matin puis ça passe par toutes les sphères météorologiques et c’est une belle gadoue qui nous attend dehors…  C’est la course contre la météo à chaque année et quoique nous aimons bien la température clémente avant l’arrivée des moins trente, lorsque le 1er décembre se pointe et que dehors il n’y a toujours aucune trace de neige…c’est à ce moment que les questions commencent à se poser. À quoi aurons-nous droit cette année?
À mon huitième Noël, mon calendrier de l’avent s’est démantelé!
Ce décompte jusqu’à Noël est sûrement la période la plus attendue de l’année. Ces chocolats bien isolés dans leur petites cases attendent qu’on leur ouvre la porte pour les récolter. Ça ne vous fait pas penser à la pandémie où tout le monde est en quarantaine jusqu’à ce que le gouvernement donne le GO pour sortir? Bref, bien qu’ils soient bien placés à quelques centimètres l’un de l’autre ( et non deux mètres, il ne faudrait pas exagérer), parfois, il y a contamination les uns avec les autres car un petit chocolat ne désire pas rester seul ( c’est drôle hein? Ça me fait tellement penser à notre société…allo la Covid-19) Espérons que cette année, TOUT  le monde collaborera…
À mon neuvième Noël, mon cadeau était bien coloré!
Vous n’en pouvez plus des échanges de cadeaux banals car vous aimeriez ajouter un petit défi? La solution est simple! Au lieu de simplement piger le nom de la personne pour laquelle vous serez « Secret Santa », vous pouvez ajouter un peu de couleur à ce jeu. Non seulement vous pigez le nom de la personne à qui vous devrez acheter un cadeau, mais vous devrez aussi préciser la couleur de ce dernier. Imaginez que vous obtenez jaune…à part un poussin qui me vient en tête, vous allez bien rigoler lors du déballage des surprises! 
À mon dixième Noël, le père Noël s’est fait téléphoner!
Si nous commençons avec des anecdotes un peu plus cocasses, il y a celle où je me rappelle avoir lâché un coup de fil au Père et à la Mère Noël. Si dans les films il est question de « True Believer », bien moi j’en étais une! J’ai cru au père Noël jusqu’à l’âge de neuf ans et un réveillon une ou deux années plus tôt, on m’avait fait mémoriser le numéro du père Noël (bien entendu, je ne veux pas éclater votre bulle, mais il s’agissait en fait d’un autre numéro) et puis après, on m’avait fait appeler. À ma grande surprise, quelqu’un avait décroché et j’avais pu avoir une discussion avec ce fameux « Père Noël ». Ce n’est que bien des années plus tard que j’ai pu savoir qui j’avais réellement appelé…
À mon onzième Noël, on a cherché le Père Noël dans toute la municipalité!
Je ne connais pas les trucs que vos parents avaient pour vous sortir de la pièce le temps que le Père Noël passe, mais chez moi, à chaque année, il fallait faire preuve de créativité. Étant 4 enfants à passer dans le salon à tour de rôle, la tâche n’était pas aussi simple que cela. Par contre, une année, mes parents et grands-parents avaient eu l’idée d’aller faire une tournée dans le vieux Boucherville afin de voir si nous pourrions repérer le Père Noël. Alors à huit dans une auto, nous avions parcouru la ville en entier afin de le retrouver et pouvez-vous croire que nous étions sûrs de l’avoir aperçu?
À mon douzième Noël, la dinde s’est fait oublier!
Pour terminer ma saga de Noël, il faut absolument parler de la dinde! Oui, celle que vous avez peine et misère à faire entrer dans le four parce que la rôtissoire est beaucoup trop grosse! Eh bien, tous ceux qui ont déjà préparé une dinde savent que c’est long de la faire cuire et que ça implique beaucoup d’étapes. La première étant de saumurer la dinde pendant une nuit complète (ou à peu près). Cette année-là, c’était ma famille qui était chargée de faire cuire la dinde et tout allait de bon train jusqu’à ce qu’en plein milieu de la nuit, j’entende mes parents descendre au sous-sol. Je me suis levée pour voir ce qu’ils faisaient à cette heure et je les ai trouvés en train de saumurer la dinde. Dire qu’ils l’avaient oubliée!