Et oui, c’est déjà la fin de ma chronique: À travers les lunettes de Sarah. C’est avec nostalgie que j’écris ce dernier article. J’ai passé une merveilleuse année avec l’équipe du journal et je suis grandement reconnaissante d’en avoir fait partie au cours de ma dernière année au Collège Saint-Paul. Pour cet article, je voulais vous partager mon avis sur la situation que nous vivons, nous les cinquième secondaire, et ainsi faire un lien avec mon premier article qui traitait du Cégep.
Je fais effectivement partie de la cohorte 2015-2020 qui n’aura point eu la chance de vivre sa dernière année au secondaire comme il se doit. Nous ne pourrons pas porter notre chandail de finissants, ni avoir les signatures de tous à l’endos de celui-ci. Notre bal sera reporté, mais on ne sait pas quand puisque la pandémie risque de rester dans nos vie pour encore un bon moment. Ce sera aussi sans doute plus difficile de faire signer, par les élèves et le personnel, nos albums vu les circonstances.
De plus, comme plusieurs autres élèves qui vont graduer, nous avons réalisé que nous n’avions pas profité pleinement de notre dernière année. Je crois que ça a été émotif pour plusieurs lorsque nous sommes allés chercher nos items scolaires. Nous savions pertinemment que c’était sans doute la dernière fois que nous mettions les pieds à l’école, en tant qu’élève du moins. Après le secondaire, nous ne verrons plus nos amis comme avant et toute cette complicité développée sur 5 ans. Quand on y pense, c’est long et marquant dans notre cheminement de vie. Nos chemins risquent malheureusement de se séparer puisque nous n’irons pas au même cégep et qu’avec le travail et les responsabilités, nous aurons de moins en moins de temps pour nous voir. Nous passions nos journées entières avec nos amis sans nous soucier que tout allait s’arrêter du jour au lendemain. Bref, ce n’est pas du tout ce que nous nous étions imaginés comme dernière année au Collège Saint-Paul, mais on peut dire que ça la rend unique et inoubliable dans un sens. Jamais j’aurais cru possible d’assister à mes cours en pyjama, à vrai dire en pantalon de pyjama banal avec un chandail plus convenable à présenter à l’écran. Je crois qu’on ne peut que se résoudre à accepter l’inévitable puisqu’on ne peut rien changer. Tous les autres finissants à travers le monde vivent la même situation que nous et je crois aussi que certaines personnes vivent des situations bien plus désolantes que celle-ci. Je pense entre autres aux familles endeuillées qui ont perdu des êtres chers et leur emploi pour certains. Ce tueur invisible a des impacts négatifs qui sont pires que de ne pas pouvoir finir notre dernière année au secondaire.
Je voulais finir sur une note un peu plus positive pour mon dernier article en vous annonçant que j’ai enfin pu choisir un programme pour le cégep l’an prochain. Je vous ai fait part, à mes débuts dans L’Exception, que j’étais quelqu’un de très indécise et que le choix que je m’apprêtais à faire était sans doute l’un des plus difficiles que j’avais eu à faire à ce jour. J’hésitais entre Science humaine et Arts, lettres et communication, à ce point indécise que j’ai fait ma demande d’admission 2 jours avant la date limite. Au début du mois d’avril, j’ai su que j’avais été acceptée dans mon programme: science humaine profil monde. Pour ce qui est du futur métier que j’aimerais exercer, c’est encore vague, mais comme j’avais dit dans mon tout premier article, j’ai encore du temps pour y penser et le cégep m’aidera sans aucun doute à me faire une tête là-dessus. Pour l’instant, je suis visiblement moins confuse que dans mon premier article et j’ai bien hâte de passer à cette prochaine étape de ma vie.
Cette année, c’est sans aucun doute la meilleure de toutes celles que j’ai vécues à Saint-Paul et le journal est l’une des principales raisons. J’ai adoré avoir ma chronique et pouvoir donner mon opinion sur des sujets complètement différents les uns et des autres. Merci madame Aubé pour la confiance que vous m’avez accordée. C’est une expérience mémorable que j’ai vécue et qui prend fin trop tôt à mon goût. Au journal, j’ai découvert une équipe incroyable qui s’investit à fond pour le bon fonctionnement de l’activité. De plus, je tiens à adresser un merci spécial à tous ceux et celles qui ont lu mes articles et qui ont attendu avec impatience chaque publication ! Sur ce, je vous souhaite une bonne journée et ayez confiance en l’avenir !