J’adore Noël!!!! C’est le temps parfait pour voir ses proches et recevoir une foule de cadeaux! Quand on y pense, ce sont deux traditions qu’on adore et qui sont, pour nous, normales, mais elles génèrent beaucoup de déchets. Cette année, je me suis lancé un défi : célébrer Noël en respectant davantage l’environnement! Entre ces lignes, je vous partagerai mon opinion sur ce sujet, peut-être pourra-t-elle vous inspirer?
Commençons par les cadeaux.
Personnellement, j’ai énormément de difficulté à résister à l’envie de demander une foule de cadeaux. Pour Noël, cette année, j’ai demandé beaucoup d’accessoires pour entamer une démarche zéro déchet: des livres, un sac à dos et une boîte à lunch. J’ai commandé des cadeaux qui me seront utiles, qui dureront. J’aime aussi donner des présents à mes proches et à mes amis mais, pour éviter le plus possible les déchets, je donnerai des cadeaux que je ferai moi-même. Pour cette année, j’ai pensé à faire des chandelles, des recettes en pots et des bombes de bain. J’ai pensé aussi donné des plantes.
J’aime aussi le concept des échanges de cadeaux, surtout quand on se débarrasse d’une chose que nous n’utilisons plus, mais qui est encore en très bon état. Il est également possible de faire la même chose avec les vêtements! Si vous n’avez pas de tenue chic pour les Fêtes, demandez à vos proches! Je trouve que c’est une super solution pour éviter d’acheter des vêtements de grandes chaînes qui viennent d’ailleurs.
Maintenant, abordons le sujet des emballages cadeaux.
Les emballages cadeaux sont une des choses qui polluent le plus à la période des Fêtes. C’est pourquoi, cette année, ma famille et moi avons décidé d’emballer les cadeaux dans du papier journal, des boîtes que nous avons déjà ou nous pratiquerons l’art du furoshiki. Le furoshiki est une technique d’emballage zéro déchet que nous pouvons adapter facilement et en utilisant des morceaux de tissus. Il y aura cependant une exception. J’ai deux soeurs plus jeunes que moi, une d’entre elles croit encore au Père Noël. Il y aura alors, sous le sapin, un cadeau pour chacune d’entre nous, emballé avec du beau papier d’emballage pour perpétuer la tradition comme nous la connaissons dans notre famille. Mes soeurs sont allées au dépouillement d’arbre de Noël du travail de mon père et les cadeaux n’étaient pas emballés! Je trouve que c’est un bel exemple du mode zéro déchet.
Après les cadeaux, c’est l’heure des copieux repas du temps des fêtes.
Noël est une période où l’on voit et reçoit le plus notre famille. On achète souvent des repas déjà préparés pour se simplifier la tâche, mais on oublie que ces délicieux repas viennent avec du plastique, beaucoup de plastique… C’est pourquoi il faut plutôt opter pour les repas faits maison. Personnellement, j’adore cuisiner donc ce n’est pas trop un problème, mais je dois avouer que ça peut devenir épuisant. Je pense qu’il faut s’y prendre d’avance pour avoir le temps de tout préparer et de ne pas s’épuiser. Un autre moyen d’avoir du plaisir en cuisinant est de le faire en famille! L’année dernière, nous avons fait des beignes maison. Nous avons invité mes grands-parents à en faire et nous nous sommes beaucoup amusés! Vous pouvez aussi demander aux invités d’apporter des plats, il y aura donc de la variété sur la table!
Voyons quelques idées concernant la décoration.
Quand je reçois de la visite, j’aime décorer la maison pour me sentir encore plus dans l’ambiance des Fêtes. Nous avons tendance à acheter des décorations à un dollar mais, soyons honnêtes, elles ne durent pas très longtemps. Ça fait donc beaucoup de gaspillage. Je pense donc qu’il est mieux d’acheter des produits de meilleure qualité, à un prix peut-être plus élevé, mais elles dureront plus longtemps, ce qui permettra de les réutiliser année après année. J’aime aussi utiliser des branches de sapin ou des cocottes pour décorer la maison. C’est naturel et c’est très beau!
Pour conclure, J’essaie beaucoup de limiter mes déchets, mais c’est sûr que c’est difficile. Je ne pense pas que nous sommes obligés de devenir fous à essayer de ne plus produire de déchets. Je pense plutôt que c’est l’effort qui compte dans chaque petit geste que nous posons pour sauver la planète.
J’aimerais remercier tout spécialement, Stéphanie Mandréa et Laurie Barrette, les auteures du livre Minimal qui m’ont grandement inspirée pour la rédaction de cet article. J’ai un énorme coup de cœur pour elles et pour leur entreprise Dans le sac.