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Tout sur les familles d’accueil et la DPJ

Vous êtes-vous déjà demandé ce qui pourrait arriver à un enfant ayant des problèmes avec sa famille et son entourage? Vous êtes-vous déjà demandé où irait cette enfant qui ne doit pas rester dans son foyer à cause de ses actes ou des actes de ceux-ci? Eh bien, vous comprendrez bien assez vite que c’est dans une famille d’accueil que le jeune devra aller. Je vous expliquerais au fur et à mesure le fonctionnement d’une famille d’accueil, du rôle et des responsabilités de la DPJ et finalement d’un placement à court ou moyen terme. Je vous ferais aussi part de ma propre histoire dans mon nouveau foyer, dont je suis destiné à y rester pendant encore un moment…

 

Différents problèmes font en sorte qu’un enfant doit aller en famille d’accueil, que ce soit des problèmes familiaux ou en rapport avec l’enfant lui-même. Premièrement, on décrit une famille d’accueil comme étant soit une personne, soit un couple, soit une famille qui accueille un ou plusieurs jeunes qui sont en difficultés. Le jeune pourra donc évoluer dans un endroit :

 

  • Apaisant
  • Sécurisant
  • Stable
  • Chaleureux
  • Stimulant

 

La ou les personnes responsables de l’enfant doivent faire en sorte que le jeune puisse s’épanouir et développer son plein potentiel, tout en contribuant au bien-être et au développement physique, mental et affectif de l’enfant. Une famille d’accueil peut se voir confier de 1 à 9 jeunes.

 

  • Des problèmes familiaux

Ou

  • Des troubles du comportement

Ou

  • Une déficience intellectuelle et/ou physique

 

Parfois, ce sont les parents qui peuvent présenter des problèmes qui feront en sorte d’augmenter la difficulté à répondre aux besoins des enfants et c’est parfois eux qui envoient le ou les enfants dans une famille qui auront les moyens de prendre soin d’eux. La dernière possibilité peut être qu’un intervenant social propose au tribunal de retirer le jeune pour être envoyé dans une autre famille. L’hébergement de l’enfant en famille d’accueil peut donc être temporaire ou permanent. 

 

Donc, je présenterai maintenant le rôle de la DPJ. Celle-ci intervient en général pour :

 

  • Mettre fin à la ou les situations qui compromettent la sécurité ou le développement de l’enfant

 

Et pour :

 

  • Éviter que la ou les situations se reproduisent.

 

Aussi, la DPJ intervient principalement dans des situations où l’enfant est :

 

  • abandonné;
  • victime de négligence;
  • victime de mauvais traitements psychologiques;
  • victime d’abus sexuels;
  • victime d’abus physiques;
  • aux prises avec des troubles de comportement sérieux;
  • exposé à un risque sérieux d’être victime de négligence, d’abus sexuels ou d’abus physiques.

 

Des appels sont souvent faits pour porter l’attention du Département de la protection de la jeunesse. Ces appels sont appelés « signalement ». Ce signalement est obligatoire pour que la DPJ puissent commencer à évaluer la situation et les conditions de vie de l’enfant. La DPJ a plusieurs responsabilités à accomplir pour mettre en valeur la sécurité de l’enfant. Elle est premièrement entourée par une équipe d’intervenants qui exercent des responsabilités, dont celles de :

 

  • recevoir les signalements concernant des situations où des enfants peuvent avoir besoin de protection;
  • décider si les signalements doivent être retenus pour évaluation;

 

Dans les cas où un signalement est retenu :

 

  • évaluer la situation de l’enfant,
  • déterminer et appliquer les mesures pour corriger la situation,
  • réviser la situation de l’enfant.

 

La DPJ a aussi l’obligation d’aider les parents, afin que leur enfant puisse continuer à vivre avec eux ou pour qu’il revienne dans le milieu familial, s’il en a été retiré. Dans certaines situations, le retour de l’enfant dans son milieu familial est impossible. La DPJ a alors la responsabilité d’offrir à l’enfant un autre milieu de vie qui lui assurera la stabilité nécessaire pour se développer.

 

À la suite du traitement d’un signalement, la DPJ peut décider de ne pas retenir ce signalement pour évaluation. Toutefois, s’il considère que l’enfant ou ses parents ont besoin d’aide, il doit les informer des services et des ressources disponibles dans leur milieu. Si les parents et l’enfant sont d’accord, la DPJ doit également :

 

  • les conseiller et les diriger vers les ressources d’aide de façon personnalisée, c’est-à-dire faire les premiers contacts avec ces ressources;
  • transmettre les renseignements pertinents sur la situation à la ou aux ressources d’aide disponibles.

 

Passons maintenant au placement à court et à moyen terme. Certaines personnes préfèrent s’engager intensivement auprès d’un enfant, mais pour une période de temps limitée. Elles jouent un rôle crucial durant un temps limité dans la vie de ces enfants et les accompagnent vers une nouvelle vie (ex : l’adoption) ou vers un retour à la vie qu’ils avaient dû laisser (ex. : le retour chez leurs parents biologiques).

 


Nous remarquons maintenant que les jeunes, les adolescents et les adultes ont accès à une grande aide de la part du département de la protection de la jeunesse. Nous pouvons donc leur faire confiance pour aider au maintien de la santé des enfants. Et pour vous convaincre qu’elle améliore vraiment la vie des jeunes, j’ai moi même été placé en famille d’accueil et c’est dans mon prochain article que vous allez découvrir mon histoire.

À bientôt!

 

Voilà quelques sites qui pourraient vous intéressés sur les familles d’accueil et la DPJ :

 

http://www.cdpdj.qc.ca/fr/droits-de-la-jeunesse/Pages/DPJ.aspx

 

https://www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes/aide-et-soutien/famille-d-accueil/

 

http://adoption.gouv.qc.ca/fr_demarche-dadoption

 

 

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