Arts et littérature

S’il vous plaît, n’envoyez pas de fleurs!

Nous avons tous déjà remarqué cette vedette de haut niveau sur des panneaux publicitaires ou à la télévision. Malgré que nous la voyons partout, cette actrice en devenir m’intrigue. Que connaissons-nous vraiment de Maripier Morin? Dans cet article, je vous propose un survol de la vie de cette célébrité à travers le show Prière de ne pas envoyer de fleurs. Et pour finir, vous aurez la chance de lire une entrevue avec l’humoriste Christine Morency qui a participé à cette émission.

 

Prière de ne pas envoyer de fleurs

Cette émission humoristique à Radio-Canada est animée par Patrice L’Écuyer. Elle met en vedette une star quelconque dont on simule la mort en faisant des sketches. On raconte le passé de la personne connue et cette dernière assiste à l’enregistrement parmi les spectateurs. Les invités sur le plateau ont pour but de toucher Maripier en utilisant des moments marquants de sa carrière. Il y a eu entre autre son mari et des proches de Maripier dans le domaine de la télévision. Ils ont donc rendu hommage à cette Québécoise très populaire.

 

Célébrité qui s’éteint, Maripier Morin

Jeune animatrice de 32 ans, Maripier Morin n’a pas eu un cheminement facile pour se faire une place dans le cœur des Québécois. C’est dans la troisième saison de l’émission Occupation double qu’elle débute sa carrière. Malheureusement, cette erreur de parcours lui vaut l’étiquette de la “Bitch” auprès des concurrentes de cette émission. Suite à cet échec, Maripier veut repartir du bon pied en se faisant considérer comme “Beauté” dans l’émission Le Banquier. Par contre, ouvrir des valises ne lui vaut pas la gloire qu’elle aurait désirée. Elle est ensuite conviée, à plusieurs reprises, sur la chaine de TVA pour ses talents de journaliste.

Source: Laurier Québec

Mais, c’est en faisant ses débuts à la chaîne V que cette chroniqueuse devient célèbre. On la voit apparaître dans la Planète V, District V et Ça commence bien. Elle co-anime également l’émission Ménage à trois avec Patrick Langlois. Elle participe notamment à Code F, une série pour adolescente sur VRAK.

Par la suite, elle est invitée à participer à Hockey Wives qui met l’emphase sur sa relation avec le fameux joueur de hockey, Brandon Prust. Ces derniers filent le parfait amour à un tel point qu’ils se sont mariés deux fois!

En étant porte-parole pour Revlon au Québec, elle devient un modèle d’inspiration pour ses fans. Pssst… Maripier a fait une apparition dans le vidéoclip I Don’t Wanna Go to Bed de Simple Plan.

Là revoilà dans Faites comme chez vous et dans 99 envies d’évasion. On la retrouve, en 2016, comme présentatrice pour son talk-show intitulé Maripier et elle devient la marraine de toutes les jeunes stars de La Voix Junior.

Un an plus tard, elle prend part à l’émission Accès Illimité. Puis, elle démarre son propre site Web suivi de sa propre collection de vêtements en collaboration avec la marque montréalaise Blush.

Cette année, Maripier anime Face au mur et le Gala Artis dans lequel elle est mise en nomination dans deux catégories. Cette animatrice apparaît pour la première fois au cinéma dans le film La chute de l’empire américain.

Bref, sa vie était bien remplie avant qu’elle nous quitte, mais l’émission Prière de ne pas envoyer de fleurs lui a rendu hommage comme il le faut. Maintenant, laissons place à une talentueuse humoriste Christine Morency.

 

Entrevue avec Christine Morency

Être dans le domaine artistique n’est pas toujours facile! Il faut faire sa place auprès des Québécois et personne n’a de contrôle sur les opportunités qui vont s’offrir. C’est pourquoi, j’ai voulu en apprendre un peu plus sur ce métier difficile. Christine Morency est la parfaite candidate pour nous parler de son début de carrière. Elle a même fait une apparition dans Prière de ne pas envoyer de fleurs avec Maripier Morin. Un gros bravo pour ce merveilleux sketch qui était, selon moi, le plus drôle de toute la soirée!

http://mileexend.com/fr/publication/christine-morency

 

Quel a été votre parcours pour en arriver à vouloir faire de l’humour?

J’ai commencé à faire du théâtre en 5e secondaire, à l’école Sophie-Barat dans Ahuntsic. Mon professeur, Luc Brisebois, était très inspirant et il laissait beaucoup de place aux étudiants qui avaient envie de créer. J’ai donc touché un peu à tout. J’ai fait certains décors pour la pièce en peinturant des cartons (c’est pas nouveau que les écoles publiques manquent de budget!). J’ai écrit une scène dans cette pièce parce qu’une étudiante n’avait pas de rôle.

J’ai poursuivi mes études en théâtre au cégep Marie-Victorin, puis j’ai fait mes auditions pour les grandes écoles de théâtre. Après trois ans d’auditions, j’ai finalement été acceptée à l’école de théâtre de St-Hyacinthe. Après un an, j’ai été coupée puisqu’ils ne gardent que 12 étudiants sur 24. Le coup a été dur.

J’ai travaillé 8 ans auprès des personnes en situation d’itinérance et je comblais mon besoin de scène avec l’improvisation. L’improvisation est extrêmement formatrice. On apprend la répartie, les limites de certaines blagues, être à l’écoute du public (ce qu’il trouve drôle et pourquoi), on peaufine son personnage comique.

Mais l’improvisation est un jeu d’équipe et mon besoin de faire rire était de plus en plus grand. Lorsque je touchais un filon comique, souvent, je me lançais au détriment de l’histoire et de mes partenaires.  Alors, j’ai osé le saut en humour il y a un an et demi. Depuis, je réalise mon plus grand rêve : être sur scène pour faire rire!


Quels sont vos projets dans le futur en tant qu’humoriste ou dans la vie en général?

Mon plus grand projet est de faire un One woman show. Je rêve de faire tourner un spectacle autour de la province pour rencontrer le plus de gens possible! Et les faire rire! J’ai mis les deux pieds dans mon rêve et mon plus grand souhait, c’est que ce rêve ne se termine jamais!

Je me demandais également si vous pouviez me faire une liste des pours et des contres à propos de votre métier. Qu’est-ce que vous aimez dans ce travail et quels sont les moins bons côtés de la vie d’une humoriste?


Les bons côtés :

On rencontre tout plein de gens et le côté humain est souvent merveilleux.

Le public est généreux. Au Québec, on a la chance d’avoir des gens qui aiment rire et qui nous le rendent bien!

Le travail se fait toujours dans le plaisir. Les gens qui font ce métier-là sont passionnés et ça donne l’impression que le travail est facile à faire. Tout se fait dans le rire. Alors même si on travaille longtemps, fort et beaucoup ; c’est toujours amusant!

Les mauvais côtés :

Il y en a peu, mais le principal c’est qu’on est souvent loin de chez soi. En tournée, dans différentes villes. Et comme les spectacles se font le soir, on a moins de temps pour la famille et nos amis. Heureusement, j’adore bruncher! Donc ma vie sociale en dehors de mon métier, se passe souvent de jour. On s’adapte!

Aussi, comment avez-vous eu l’opportunité de jouer dans l’émission Prière de ne pas envoyer de fleurs? Et pourquoi avez-vous eu envie d’y participer?

On m’a proposé de fait un sketch pour l’émission et j’ai tout de suite accepté! L’idée me faisait beaucoup rire. C’est une émission que j’adore écouter alors c’était pour moi un privilège d’y participer!

J’ai eu la chance d’avoir un public en or ce soir-là! Tout était parfait! J’en garde un excellent souvenir!

J’aimerais finir en beauté avec: Quels sont vos conseils pour débuter le métier d’humoriste?


1- Il faut travailler fort : C’est beaucoup de travail ce métier-là. Il faut être discipliné ce qui n’est pas toujours facile! Mais quand la passion y est, c’est le plus beau métier du monde!

2- Se remettre continuellement en question : Il ne faut pas avoir peur de la critique. Il faut chercher à s’améliorer. Tout le temps. Après un spectacle, que celui-ci se soit bien passé ou non, il faut se demander ‘‘Qu’est-ce qui a fait que ça a fonctionné ce soir et pas hier? Comment faire pour que ce soit bon demain?’’.  

3- Et garder les pieds sur terre. Le succès peut être enivrant. Mais il faut rester humble : L’artiste n’est rien sans les gens qui l’entoure et le public qui le consomme. Appelez-moi Gandhi!

 

Pour conclure, ces deux artistes en devenir vont nous en mettre plein la vue dans les années futures. Et on espère qu’elles vont trouver la place qu’elles désirent dans ce domaine qui demande une grande persévérance!