La liberté a toujours été un mot flou. Un mot que tous disent à haute voix ou en chuchotant. Un mot pour lequel on s’est battu, caché ou réconcilié. La liberté est ancrée dans l’histoire. Quand on me parle de liberté, je pense à la journée où les Juifs ont pu sortir des camps de concentration, je pense au moment où les femmes ont obtenu le droit de vote, à quand le mariage homosexuel a été légalisé. Je pense aux gens qui, encore aujourd’hui, manquent de liberté. Je me remémore les Ukrainiens qui sont toujours en guerre, les enfants pris avec des parents maltraitants, les meurtres qui sont commis partout dans le monde et les jeunes filles qui doivent donner naissance à un enfant qui possède la moitié des gènes de leur agresseur. La liberté peut être associée à la bataille constante de plusieurs êtres humains. Selon moi, on peut l’attacher à certains moments ou sentiments. Une fraîche bouffée d’air d’hiver, la première fois où on sort sans nos parents, danser sous la pluie, découvrir de nouveaux pays ou même lorsqu’on se retrouve seul à la maison et qu’on peut enfin faire une soirée cinéma. Comment un si petit mot contenant seulement sept lettres peut avoir un si gros impact? Pour plusieurs, la liberté est synonyme d’un passé douloureux, d’une bataille sans fin ou d’une vie difficile. Pour d’autres, elle représente l’espoir. À mon avis, elle est aussi belle que laide. Son idée a été une lumière pour plusieurs, mais elle a été utilisée maintes fois dans le but de dire des choses inhumaines en utilisant comme excuse la liberté d’expression. C’est un mot si puissant et rempli d’émotions. La liberté est de se sentir en paix avec soi-même et avec les autres. Même si on ne sera jamais totalement libre, il vaut la peine de se battre pour l’être le plus possible.
Par: Annabelle Lacroix, groupe 47