La découverte de soi
par Alice Blouin Poirier
L’adolescence est considérée comme une des périodes les plus difficiles à traverser dû aux nombreux changements et questionnements ultimes. Durant ces quelques années, tout change, autant mentalement que physiquement, nous sommes en transition. En tant que jeune, c’est horrifiant d’accepter que la vie d’enfant ne puisse être éternelle. Les responsabilités se multiplient, les portes s’ouvrent à nous et nous sommes obligés de prendre des décisions basées sur notre niveau d’expérience, qui est très faible pour la majorité.
En s’observant grandir, plusieurs tentent de nouvelles expériences afin de mieux comprendre quels genres de personnes elles souhaitent devenir. Il est fréquent de considérer les nouvelles expériences comme des sauts dans le vide, prenant en considération leur faible niveau d’expérience, comme mentionné plus haut.
L’adolescence est aussi vue comme une quête d’identité. La meilleure façon de se trouver est de découvrir ce qui nous allume profondément. Passions et intérêts sont les aspects qui aideront à poursuivre avec des objectifs concrets pour le futur. Se découvrir durant cette phase peut notamment toucher plusieurs aspects. Intérêts et passions, assurément, ce qui touche la portion découverte de soi au niveau mental chez l’adolescent. La découverte de soi, au niveau physique, est vue d’une tout autre perspective. Autant en couple que seul, la découverte de soi est impressionnante. Depuis notre tendre enfance, le monde dans lequel on vit nous a imposé un corps dans lequel nous sommes forcés de vivre à tous les jours. Nous le transportons, l’assumons, sans jamais savoir ce qu’il se cache à l’intérieur. En vieillissant, les jeunes commencent à se questionner par rapport à leur corps et partent ainsi à la découverte de celui-ci. C’est une occasion pour eux de se comprendre intérieurement afin d’obtenir la certitude qu’ils sont, eux aussi, « comme les autres ». Vouloir être « comme les autres » revient au fait de chercher l’individu que nous souhaitons devenir dans le futur. Plus tard, à la suite de leur développement, certains réaliseront qu’être comme les autres n’est pas « à la mode » et qu’il vaut mieux être unique, afin de se démarquer dans la société. En conclusion, le meilleur moyen de devenir la personne que vous avez toujours voulu être est de simplement rester vous-même. Tous vos intérêts, passions, qualités, défauts, forment votre personnalité et définissent la personne que vous êtes réellement. Il s’agit des différences de tous et chacun qui forgent notre société!
Les types de relations au secondaire
Par Amélia Martin
Relations saines
Une relation saine est le résultat d’un ensemble d’efforts, de valeurs et de capacités. Comme par exemple d’être capable d’accepter l’autre, mais aussi d’être capable de s’accepter soi-même. Parce qu’on ne peut pas cacher indéfiniment qui on est aux autres. Une personne qui nous aime réellement est sensée nous accepter et nous apprécier au naturel, sinon on ne peut pas réellement appeler ça une relation saine. De plus, pour que l’amitié soit sincère, il faut qu’elle se base sur l’engagement, la confidence, l’authenticité, la sincérité, la confiance ainsi que l’honnêteté. Il est aussi très important que chaque personne ait la même importance dans la relation, chacun doit écouter ce que l’autre personne a à dire et s’exprimer à son tour. Il ne doit pas y avoir une personne moins importante que l’autre! Une personne qui tient beaucoup à vous n’est pas seulement présente dans les meilleurs moments, elle doit aussi savoir été là dans les moins bons et être capable de vous supporter et vice-versa. C’est donc souvent dans les moments les plus difficile qu’on réalise qui sont nos vrais amis. Si tu reconnais tes relations dans ce texte, tant mieux, ça veut dire que tes amitiés sont saines!
Relations toxiques
Une relation toxique est une relation qui peut te causer beaucoup de chagrin et de problèmes. Malheureusement, on ne se rend souvent pas compte qu’une relation nous fait sentir mal à l’intérieur et qu’au final, elle est toxique. De plus, la plupart du temps on ressent souvent de la compétition entre les deux personnes. Qui s’habille le mieux? Qui a les meilleures notes? Dis-toi que si cette personne parle beaucoup dans le dos des autres, elle doit sûrement faire la même chose avec toi lorsque tu n’es pas là.
La confiance en soi
Par Maude Doré
À l’adolescence, une des grandes préoccupations est la confiance en soi, qui regroupe l’image corporelle et l’acceptation de soi. Étant donné que nos corps changent très rapidement dans ces âges, pour certains, voir ce changement peut être très difficile à accepter et dramatique. Notre corps se transforme, il passe d’un corps d’enfant à celui d’un adulte dans un si court laps de temps. Certains ont une énorme confiance en eux et d’autres non, malheureusement. Tout d’abord, la confiance en soi part du développement personnel. Il est certain que cette dite confiance préoccupe beaucoup notre génération dû à toutes sortes de choses. Avoir une image corporelle saine, c’est aimer son corps tel qu’il est. Accepter ses forces et ses faiblesses. La confiance en soi et l’estime de soi sont deux termes complètement différents. L’estime de soi correspond plutôt à une évaluation globale de sa valeur en tant que personne. On se rapporte alors souvent au sentiment d’avoir de la valeur. La confiance en soi, quant à elle, signifie plutôt de se sentir capable de relever les défis à venir. Parfois, ce sont des sujets qui prennent tellement de place dans nos têtes et cela, très négativement. Ce qui serait le plus sain, ce serait d’apprendre à vivre avec ses forces, ses faiblesses, sa personnalité, son influence et ses expériences. Le manque de confiance en soi tout comme la surconfiance en soi peuvent mener à une multitude de complexes. Par exemple, il y a les complexes reliés au corps, à la société, à l’école. Ce n’est pas quelque chose de nouveau, on sait tous que la poitrine se développe, l’acné apparaît pour certains, la transpiration s’amplifie, la voix évolue, la barbe pousse et la vision de l’amour change. Ce sont des transformations difficiles à assumer. Tout part du fait qu’on ne se reconnaît plus dans notre propre corps. On ne se sent justement plus à notre place. Il est important de mentionner les complexes que la plupart des gens vivent. Par exemple, la peur de ne pas être aimé ou même désiré. L’adolescent cherche à « être comme tout le monde ».
Pour en revenir au fait que notre génération en subit plus grandement les conséquences, c’est surtout que comparativement à auparavant, les médias sociaux occupent une grande place dans la vie de chacun. Toutes les images de notre société présentent des corps idéaux, qui ne représentent pas réellement la réalité. Autant pour le physique des filles que les garçons, il est représenté de façon très stéréotypée et sexiste. On représente souvent les corps minces, musclés et sans imperfections. Aucune personne ne devrait se comparer à ce type de photos, étant donné que la plupart donnent des images retouchées à leur auditoire. Ces images sont très malsaines pour la société. Ces photos peuvent amener à des problèmes psychologiques et relationnels.
Au final, le plus important c’est de bien distinguer les signes associés à une image corporelle positive ou négative.
En voici quelques exemples, selon le site suivant : ici pour le site
Les exemples d’une image corporelle positive :
- Je vois mon corps tel qu’il est.
- J’accepte mon corps comme il est dans le moment présent.
- J’accepte les particularités de mon corps.
- J’ai confiance en mes capacités physiques.
- Je fais mes propres choix alimentaires et je mange selon mon appétit.
- Je traite mon corps avec bienveillance.
- J’accepte que mon poids varie à l’occasion.
Les exemples d’une image corporelle négative:
- J’ai une fausse perception de la grosseur ou des formes de mon corps.
- Je cherche à transformer mon corps.
- Je dénigre mon corps.
- Je doute de mon corps et de ses habilités physiques.
- J’écoute peu mon corps, je nie ses besoins ou ne les reconnais pas.
- Je m’impose un régime alimentaire sévère ou je m’entraîne excessivement.
- Je fais de l’exercice par obligation et non par plaisir.
Rédigé pour le cours de communication et médias de 5e secondaire
Enseigné par Mme Karine Champigny