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La légende de Sleppy Hollow

*** AVERTISSEMENT : Cette histoire contient des scènes de violence et de meurtre.***

Depuis 1994, une malédiction hante la ville de Sleepy Hollow. La veille d’Halloween, un kidnappeur rôde dans les rues parsemées de citrouilles et de décorations épeurantes. Il kidnappe les enfants et les emporte dans son immense grenier pour leur enlever la vie avec sa guillotine et ajouter de nouvelles têtes à sa collection d’enfants morts. La légende raconte que si tu croises son regard, tu seras la prochaine victime d’un enlèvement mortel.

 

30 octobre 1997

 

Un jeune garçon nommé Julien rentrait tranquillement chez lui après l’école. Il parla avec son ami pendant quelques minutes avant qu’ils ne se laissent pour rentrer chez eux chacun de leur côté. Un peu plus tard dans la soirée, il entendit sonner à la porte. Il se précipita pour ouvrir en espérant que ce soit son compagnon de travail, celui à qui il avait demandé de le rejoindre un peu plus tôt. Il ouvrit la porte et fut surpris d’apercevoir un grand homme vêtu de noir avec un énorme sac marron, vide sur l’épaule. L’homme, dans la quarantaine, se pencha et fit un sourire malicieux en regardant l’enfant dans le blanc de ses yeux.

 

-Bonjour mon petit… tu te souviens de moi, j’espère…

 

-Qui êtes vous ? demanda Julien intrigué.

 

L’homme fit semblant de ne pas entendre sa question et ajouta, en balayant son regard dans la maison :

 

-Où sont tes parents, mon garçon ?

 

-Pourquoi je vous le dirais ?

 

-En tout cas… je peux avoir des bonbons s’il vous plaît.

 

-Mais l’Halloween c’est demain, monsieur, dit Julien confus.

 

-Ce n’est pas grave, moi j’en veux main-te-nant! Compris ? fit l’homme, offusqué.

-D’accord, je vais aller en chercher, dit-il embarrassé.

 

Au moment où le jeune garçon se retournait pour tenter d’aller chercher les friandises, l’homme mit un sac sur la tête de l’enfant. Il amena sa victime loin de chez lui, mais Julien ne su où car sa tête heurta le cadre de porte quand ils sortirent de la maison maintenant vide. Quelques heures plus tard, Julien se réveilla avec une douleur atroce à la tête, il se trouvait dans une cage qui était dans un grenier avec une dizaine d’enfants dont la moitié était endormie. Soudain, un homme barbu entra dans la pièce. C’était l’étrange monsieur qui était venu chez lui un peu plus tôt pour lui demander des bonbons. Il ouvrit la porte de la cage de Julien et l’amena dans une autre pièce sans rien dire.

 

-Bonjour mon petit, j’espère que tu as passé une bonne soirée car celle-ci va être ta dernière, dit l’étranger avec un grand sourire aux lèvres.

 

Tout à coup, l’homme prit le garçon part sa main et le bloqua sous la guillotine :

 

-As-tu un dernier mot à dire ?

 

-Quoi ?!

 

Soudain, l’homme lâcha la lame qui tomba sur le cou de Julien et trancha sa tête. Un frisson parcourut le dos de Julien puis ses yeux devinrent vides. La tête sanglante roula jusqu’au pied du bourreau et il l’arrêta d’un coup sec avec son pied en lâchant  un rire machiavélique. Les autres enfants du grenier tremblaient de peur. Le tueur su à ce jour que Julien n’allait pas être sa dernière victime.

30 octobre 2005

 

Sydney, une fillette de 4 ans, se préparait tranquillement à aller se coucher. L’aînée de 12 ans prénommée Eve mettait sa sœur au lit. Quelques minutes plus tard, la grande sœur qui se détendait dans le canapé entendit cogner à la porte. Elle fut surprise que sa mère arrive aussitôt, mais elle alla tout de même ouvrir. Quand l’aînée entrouvrit la porte elle remarqua un étranger dans la cinquantaine, vêtu de noir avec une grosse barbe. Il était grand et maigre avec un air suspect. Eve, pas trop rassurée, lança :

 

-Bonjour monsieur, puis-je vous aider ?

 

-Bonjour ma jeune fille… Comment vas-tu ? dit l’homme en la regardant droit dans les yeux.

 

-Heu… qu’est-ce que vous voulez ? bégaya Eve, de plus en plus nerveuse.

 

-Tu me sembles bien belle et toute jeune, quel âge as-tu ma jolie ? reprit l’homme avec un sourire malin au coin de la bouche.

 

-Et bien…pourquoi je vous le dirais, fit la jeune fille qui voulait sembler confiante envers l’homme qui lui donnait furieusement la chair de poule.

 

-Écoute ma belle, pourquoi ne viendrais-tu pas avec moi ? On pourrait… aller chercher des bonbons ensemble. Qu’en dis-tu ?

 

-Ce n’est même pas le soir de l’Halloween, articula Eve, ébranlée.

 

-Ça n’a aucune importance, ma jolie…

 

Sur ces mots, la jeune fille claqua la porte, paniquée. D’un coup sec l’homme la rouvrit puis mit un sac sur la tête de l’aînée, morte de trouille. Eve, qui pouvait à peine respirer, cria :

 

-Sydney, reste où tu es !

 

-Oh ! Il y a quelqu’un d’autre dans la maison, fit l’homme agréablement surpris.

 

-Ne la touche pas ! dit Eve, au bord des larmes.

 

-Dis-moi où elle est et je l’apporte avec moi sinon, dès que je la trouve, je l’endors à tout jamais.

 

-Noon !!!

 

Eve décida alors de ne rien dire au kidnappeur en espérant que celui-ci ne trouve pas Sydney. Malheureusement, après plusieurs longues minutes de recherches, le kidnappeur vit la sœur de sa victime, endormie paisiblement. Il décida donc de la laisser dormir et la mit dans un petit chariot qui était dans le garde-robe de la chambre. L’homme lâcha le sac où il tenait prisonnière Eve. Elle eut le temps de sortir et courir jusqu’au salon pour aller chercher un téléphone et appeler la police. Quand elle retourna dans la chambre de sa sœur, elle était déjà disparue avec le mystérieux homme. Eve pleura toutes les larmes de son corps. Au retour de ses parents, elle leur expliqua tout en détails en paniquant, car elle et ses parents avaient tellement peur d’avoir perdu Sydney pour toujours…

 

Après que la police ait cherché pendant 1 an, ils ne trouvèrent rien à propos de l’homme et de la mystérieuse disparition de la jeune fillette de 4 ans…

30 octobre 2022

 

Après une longue journée de repos, Victoria et son frère Henri devaient appeler leurs amis Marie et Alexis pour qu’il viennent jouer chez eux. Les deux jeunes hommes s’installèrent dans le salon tandis que les filles allèrent plutôt dans la chambre de Victoria. Les filles se parlaient des deux garçons âgés de 12 ans, jusqu’à ce que Marie entende un bruit étrange:

 

-As-tu entendu ?

 

-De quoi parles-tu ? demanda Victoria intriguée.

 

-Le cri d’un homme, répondit son amie.

 

Les filles, intriguées, regardèrent par la fenêtre et aperçurent un homme blessé en plein milieu de la rue. Elles coururent avertir les garçons, qui aussitôt, accoururent pour aller voir l’homme dehors :

 

-Allez-vous bien monsieur ? s’écria Henri qui voyait l’homme mal en point au loin.

 

Celui-ci ne répondit pas. Ils décidèrent de s’en approcher un peu plus. Tout à coup, l’homme se réveilla, ébranlé, et demanda aux enfants de l’aider à se relever. Ils le prirent bras dessus bras dessous pour l’amener de misère jusqu’à leur maison.

 

-Merci beaucoup, les enfants, de m’avoir sauvé, dit le vieil homme. Pour vous récompenser, je vous offre des biscuits qui était destinés à mes amis, dit-il en les sortant de sa poche.

 

-Merci beaucoup ! dirent tous en cœur les enfants.

 

Après quelques minutes seulement, tous les enfants s’endormirent profondément. L’homme à l’allure étrange avait en fait mis un liquide dans les biscuits pour endormir les enfants, dans le but de les amener dans son grenier meurtrier.

 

Une vingtaine de minutes plus tard, Alexis se réveilla emprisonné dans une cage et vit ses amis ligotés tous ensemble dans une autre cage un peu plus loin. Le jeune garçon réussit à réveiller ses compagnons en criant de toutes ses forces. Les trois amis réussirent à s’échapper de leur cage en frottant la corde contre les barreaux métalliques à toute vitesse. Il purent alors sortir, car les barreaux de la cage étaient largement distancés. Par malheur, l’homme avait entendu Alexis crier et il arriva en trombe en s’écriant :

 

-Mais où pensez-vous aller comme ça, sales morveux ?!?

 

Les trois enfants réussirent à sortir du grenier infernal par une petite fissure dans le mur qui donnait accès à des escaliers. Par malheur, Alexis qui était le dernier derrière eux, n’eut pas le temps de s’échapper. Le bourreau pu donc l’attraper et le tuer avant qu’il puisse dire un seul mot. Il était déçu d’avoir perdu le trois-quart de ses victimes, mais était tout de même ravi d’avoir une nouvelle tête d’enfant dans sa collection qui était maintenant déjà bien garnie…

 

Gros merci à Eve Marcoux et Victoria Rowsell pour leur précieuse aide et leurs merveilleuses idées.