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En faut-il vraiment peu pour être heureux ?

 Depuis les années 1950, ce mot fait partie intégrante de la vie des Occidentaux et fait des dommages de plus en plus considérables. Il s’agit ici de la surconsommation, un phénomène dévastateur qui ne fait qu’accroître le mal-être de notre société.

La surconsommation représente un taux de consommation situé au-delà d’une consommation moyenne, soit une consommation excessive. C’est une des principales raisons de la destruction de l’environnement et des maladies d’abondance (l’obésité, le diabète, l’hypertension artérielle..) qui entraînent à leur tour une surconsommation de médicaments.

Mais d’où provient-elle? Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis adoptent l’Amerian Way of life ou le « mode de vie américain » qui adhère aux principes élaborés dans la Déclaration d’indépendance américaine, soit la vie, la liberté et la recherche du bonheur. C’est là qu’un désir de confort est mis de l’avant par la publicité pour promouvoir un style de vie provenant de l’acquisition des biens dans l’optique d’une distinction sociale, qui va au-delà des besoins élémentaires.

Aujourd’hui, au XXIe siècle, le phénomène a pris des proportions démesurées; les supermarchés ont été dépassés par les hypermarchés, d’énormes centres commerciaux sont apparus dans les grandes villes et l’avènement d’Internet a amené le commerce en ligne, qui démontre bien que tout nous incite à consommer, sans véritable nécessité.

 Selon moi, les brillantes personnes qui nous gouvernent dans l’ombre ont réussi à développer grâce à leur industrie un plaisir impulsif d’acheter que nous n’avions jamais découvert auparavant. Cela dit, il est important de ne pas se décourager et de se dire que nous avons toujours le choix de consommer intelligemment, en se remettant en question au sujet de nos achats et en se demandant ce que l’on utilise réellement et ce qui en vaut donc vraiment la peine. Moins on s’encombre d’objets inutiles, plus on se sent apaisé. En faisant attention à ce qu’on achète, on se fait non seulement du bien à soi-même, mais également à la planète entière. Vos habitudes vous semblent peut-être n’être que d’insignifiantes gouttes d’eau dans un immense océan, mais vos gestes comptent autant que ceux des autres et font une nette différence. Pour améliorer les choses, il faut commencer par soi-même avant de toucher le reste de la population.

Malheureusement, on ne pourra jamais complètement changer les mentalités (surtout ici en Amérique du Nord, là d’où le concept lui-même provient). Et, bien qu’elle se dégrade de plus en plus, il est important de constater que la société nous permet de nous nourrir, nous loger, nous vêtir, d’avoir de belles professions et que rien ne nous force à adhérer à ses principes au final. Alors, au lieu de faire de ce temps des Fêtes une période de consumérisme, faites-en un moment de retrouvailles, de partage et de joie. Profitez-en pour vous reposer, retrouver vos proches et être reconnaissant des opportunités qui se sont offertes et qui s’offriront à vous. Surtout, remerciez la vie qui vous a été donnée, car, malgré ses malheurs qui parfois nous accablent, il faut bien avouer qu’elle n’a pas que des mauvais côtés.

 

 

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