Quarantaine

Ah merde, un autre été !

Définition de l’été: Saison trop chaude, collante, où l’on su et où on « pogne » des coups de soleil. Moment de l’année qui te permet de revenir en septembre en ressemblant à un raton laveur. 

À l’arrivée de la nouvelle saison, les enfants s’excitent et les étudiants voient la fin de la périlleuse année scolaire. Tout le monde attend de sentir les rayons chauds du soleil sur sa peau et de pouvoir sortir son maillot de bain. Tout le monde, sauf moi ! Quand je pense à la saison qui arrive à grands pas, tout ce que j’ai envie de dire, c’est « Ah merde, un autre été ! » Comment tout le monde fait pour trouver du positif de cette situation étouffante ? Ne vois-tu pas tous les mauvais côtés de l’été ? Malheureusement, moi oui. Entre donc dans mon univers quelques instants. La nature de tes sentiments changeront face à cette chose désagréable qu’on appel l’été !

 

Le principe de l’été 

Partie 1: Chaisses collantes, glissantes puis tous les mots qui sont désagréables à s’imaginer lorsqu’on parle d’une chaise

« Y’as-tu quelqu’un dans ce bas monde qui pourrait me dire qu’il me comprend ? » C’est un supplice, je te le dis ! Chaque année, à la même date, je me répète la même chose: Ah merde, un autre été ! Je m’assois, je suis collée à la chaise. Imagine pour se lever… Je suis mieux de ne pas jouer à la chaine musicale ! Malaise.

Mais le pire dans tout ça, c’est lorsque je sue ! Ne me dis pas que tu n’as jamais chaud des cuisses. C’est tout simplement DÉGUEULASSE ! Il y a un courant d’air froid qui passe lorsque tu lèves la jambe alors qu’il fait 40 degrés. 

Puis, il y a la situation de la crème solaire. Tsé, les rares fois où t’en mets parce que ta mère chiâle, et bien, je te parle de ces moments là. Il y a un fini graisseux sur ta peau et quand tu t’asseois, tu en mets partout. Là, la chaise devient glissante… Ark ! Ose me dire le contraire.

 

Partie 2: Coups de-ci, pis coups de-ça !

Il ne faut pas subire juste un type de coups hein ! Il y a bien sûr le coup de soleil traditionnel qui ne nous fait plus peur à 16 ans, mais qui fait mal en maudit ! Il aide parfois à mon bronzage mais la plupart du temps, je suis couleur tomate ! Au moins, les coups de soleil, ça me donne un côté aventureux…brave même. 

Ce n’est pas tout, non non non ! Il y a aussi les coups de chaleur ! Quand il fait 50 degrés celsius au thermomètre et que de se rendre à la cuisine relève de l’épreuve, je trouve ça inhumain ! Comment faire pour aller dehors ? Je fais trois pas que je m’évanouis. Ça a pas d’allure une saison comme ça ! Puis les parents qui se plaignent qu’on est une génération « plogué » sur nos écrans. Est-ce qu’ils peuvent nous dire ce qu’on peut faire dehors quand il fait aussi chaud ? J’ai envie de leur crier: « Aille, c’est moi la victime ! ».

 

Partie 3: Une forêt amazonienne je te dis !

Avec l’arrivée des shorts, des robes et des sandales, une tâche s’impose: se départire de ses amis les poils de jambes. C’est une jungle que cache les pantalons l’hiver (par chance). C’est une tâche difficile émotionnellement et qui est, on peut dire, souffrante ! Je sors la cire et les bandes puis je tire. Ouch ! On dirait que la peau au complet s’arrache en même temps ! Je souffreeee ! 

« Faut souffrir pour être belle ! » Je pense que je ne remettrai plus jamais cette phrase en question…

*Je tiens à mentionner que c’est une souffrance que j’ai décidé de m’inculquer par choix. J’aurais très bien pu être belle poilue !

 

Partie 4: Sorryyyyy ! 

Ahh, l’été ! On dirait que les gens deviennent plus…comment dire, ouverts ? Bon, voici la mise en contexte. Je choisirai le bon mot plus tard. Je suis dans mon auto, au feu de circulation du coin de ma rue, les vitres baissées. J’hume l’odeur de l’air chaud, des fragrances de l’été (parce que oui, j’aime quand même certaines choses de cette satanée saison !). Je vis paisiblement jusqu’à ce que la fille dans l’auto d’à côté arrive à ma hauteur, les fenêtres baissées, la musique au max. Ah merde, c’est vraiment un autre été qui commence ! Son Justin Bieber me casse les oreilles. Tsé, la liberté de l’un s’arrête là où la liberté de l’autre commence. Et bien, il faudrait que quelqu’un lui dise à cette fille ! Parce que ma liberté de réfléchir dans la paix et le calme est brimée !

Ouin, finalement, je dirais que les gens PARTAGENT beaucoup l’été. Autant leurs conversations téléphoniques, leurs chicanes en auto ou leur genre musical. Mais ça va, hein ! J’ai rien demandé moi !

 

Partie 5: Ayoye !

Dans mon monde à moi, pas besoin de me rendre en forêt pour vivre l’expérience camping à fond. Soir, terrasse, ma personne, c’est une équation parfaite pour mener à la souffrance. Je sers TOUJOURS d’encas pour les moustiques ! Peu importe le nombre de gens présents avec moi, je me fais manger en premier. Je ne comprends pas ! Pourquoi moi ! L’hiver, j’ai la paix. L’été, c’est l’enfer ! Tu ne sais pas à quel point le chasse moustique m’est indispensable lorsque je me rends en forêt. Sans lui, je revis l’épisode de la varicelle. Pas de quoi faire la fête…

L’élément le plus traumatisant avec l’arrivée de la chaleur, c’est toutes ces petites choses qui entrent chez moi et se mettent à leur aise. Les fourmis ! Aussi petites peuvent-elles être, parfois, je reste surprise de leur taille. Il y en a partout. La salle de bain, la cuisine, le salon, ma chambre, le sous-sol… Une invasion ! Maintenant, je me promène avec ma boite de mouchoir pour les écraser. Ça me brise le coeur d’être devenue une assassine et encore plus de savoir que de si petites bestioles arrivent à contrôler ma vie ! Quel sera mon plaidoyer devant la justice ?

« Elles m’ont menacée ! Je vous le jure, c’était de la légitime défense ! »

Je croyais que ça me ferait du bien de te partager mes états d’âmes mais hélas, c’est l’inverse ! Est-ce que je t’ai entraîné dans ma chute ? Enfin, j’espère pour toi que non parce qu’autrement, l’été sera un vrai supplice ! 

 

Bonne chance !