Depuis 2011, c’est environ 6,6 millions de réfugiés syriens qui, selon l’ONU, auraient quitté leur pays d’origine en raison de la guerre civile sanglante qui touche la Syrie. Pourtant, depuis quelques jours, une série d’événements importants sont survenus à travers le pays, événements qui pourraient changer la trajectoire de la guerre. Voici les faits…
Le 27 Novembre dernier, les rebelles syriens représentés par Abu Mohammad al-Johali, luttant contre le régime de Bachar Al-Assad, ont réussi à exécuter leur première attaque, ayant pour objectif de prendre la ville d’Aleppo (seconde ville la plus peuplée du pays). Cette offensive sera une victoire assurée pour les rebelles puisque le 30 novembre, soit trois jours plus tard, la ville de Aleppo tombe officiellement entre les mains de ces derniers. Le 5 décembre, la ville de Hama, située à mi- chemin entre Aleppo et Damas, tombe sous le contrôle des rebelles. Puis c’est au tour de Daraa, lieu de naissance du soulèvement de 2011, a être à son tour capturée. Après la ville de Homs, c’est finalement au tour de la capitale de Damas de tomber, moment où le président décide de s’exiler vers la Russie à bord d’un avion militaire.
L’offensive rapide des rebelles fut un énorme succès en raison de leur rapidité, mais aussi car elle permit de conclure la fin du règne de la dynastie politique Al-Assad, qui a régné de force sur la Syrie pendant 53 ans. Malgré tout, ce n’est pas fini… ou presque? Présentement, en Syrie, on y retrouve cinq groupes qui occupent le pays. Parmi eux, les Kurdes et des rebelles Turcs. La question que plusieurs syriens se posent est : quels sont les changements qui seront établis sur le plan géographique et politique par le nouveau gouvernement rebelle? Mais aussi quel est l’avenir du pays dans un vent de volonté de changement et de liberté?
Arnaud Robert