Salut ! L’article que tu lis à cet instant sera le premier d’une lignée que j’écrirai tout au long de l’année. Tu pourras y retrouver mon opinion sur plusieurs sujets assez variés. Je vais écrire tout ce qui me passe par la tête et absolument tout ce que je pense à propos de ces sujets. J’espère que tu es prêt, parce que moi je le suis. Je commence tout de suite !
Si tu ne sais pas ce que tu veux faire plus tard. Si tu ne sais pas non plus dans quel cégep tu veux faire une demande ni dans quel programme tu veux la faire. Eh bien, je suis heureuse de t’apprendre que tu n’es pas seul, je suis dans la même situation que toi mon ami ! Pour être honnête avec toi, l’an dernier, lorsque j’étais en 4e secondaire, j’étais vraiment anxieuse du fait que je n’avais vraiment aucune espèce d’idée de ce que je voulais faire plus tard. Quand j’étais plus jeune, mon métier de rêve était enseignante d’univers social en deuxième secondaire au Collège Saint-Paul. Je me demande vraiment d’où me venait cette idée ! Je me voyais être la collègue de M. Duval. À la fin de mon primaire, je voulais devenir oncologue en pédiatrie, plus précisément, je voulais trouver le remède contre les cancers pour sauver les enfants malades. Oui, j’avais de l’ambition, peut-être un petit peu trop. En même temps, c’est dans la même phase de mon passé où je voulais avoir sept enfants avec des noms composés très recherchés comme Sarah-Michelle… Bref, quand je suis rentrée au secondaire, j’ai vite réalisé que les sciences n’étaient pas ma tasse de thé et que si je voulais devenir oncologue, j’étais condamnée à faire des sciences jusqu’à la fin de mes jours. Donc, j’ai rapidement laissé tomber cette profession. Après, je ne savais plus quoi faire pour mon avenir, c’était le vide. Aussi vide que mon compte en banque après avoir payé la moitié de mon voyage en Europe avec l’école.
Je suis quelqu’un de très indécise et c’est certain qu’avec la panoplie de possibilités d’emplois qui s’offrent à moi, mon choix n’est pas simple. Sans blague, si tu me demandes de choisir entre de la lasagne et du spaghetti, je vais sûrement prendre une bonne dizaine de minutes pour y réfléchir. Certes, j’ai réussi à me fixer sur deux possibilités de programme au cégep : Science humaine ou Arts, lettres et communication. On s’entend que Science de la nature n’était même pas envisageable pour moi, ce qui me permet de diminuer mon temps à me questionner sur quel programme choisir. Certains vont me dire: « Arrête de te plaindre, au moins tu sais un peu ce que tu vas faire. » C’est faux, totalement faux. Avez-vous déjà regardé les possibilités d’emplois qui s’offrent à moi dans chacun de ces domaines d’études ? J’ai fait de longues réflexions à ce sujet et j’en suis venue à la conclusion qu’il faut y aller par étape. En premier lieu, tu choisis ton programme au cégep et après, je crois que c’est vraiment dans les cours de ton programme que tu vas pouvoir effectuer un choix clair sur un métier que tu aimerais exercer. Donc, je ne crois pas qu’il faut se morfondre, être anxieux ou bien manger ses émotions en pensant à notre avenir. Peu importe les chemins que l’on va prendre au cégep, on va tous finir par trouver un métier que l’on va aimer et où nous aurons la chance de nous épanouir pleinement, enfin je nous le souhaite.
Entre toi et moi, on s’entend que tu ne vas pas gâcher ton avenir si tu ne sais pas à 16 ans dans quel domaine tu veux te diriger. Je trouve ça même un peu ridicule de prendre une grosse décision comme cela à notre âge, ce choix que j’ai à faire afin de choisir un des deux programmes. C’est littéralement comme si tu demandais à un bambin de choisir entre « Passe-partout » ou la « Pat Patrouille ». Dans les deux cas, c’est pratiquement impossible sans une crise de larmes. Pour être franche, les tests d’orientation scolaire ne m’ont pas plus aidée. Pour certains oui et je vous souhaite grandement qu’ils aient été fructueux, mais dans mon cas, ils n’ont été d’aucune utilité. Je me suis même sentie confuse, un peu comme Rym dans « Occupation double » lorsqu’elle a réalisé que la majorité des garçons l’avaient choisie pour l’activité. J’ai donc décidé de prendre un rendez-vous avec Mme Vicky Prévost, la conseillère en orientation de notre école. On verra bien ce que ça va donner !
Pour finir, si tu te sens noyé dans la panique et le stress depuis tes choix de cours en fin d’année troisième secondaire, je vais tout simplement te conseiller de ne plus te laisser atteindre par tout cela et de faire le choix le plus judicieux pour toi et tes intérêts. Même si tu essayais plusieurs choses différentes avant d’arriver à ce que tu veux vraiment faire, qu’est-ce que ça va changer ? À part certains adultes qui vont te dire: « Si tu passes plus de temps aux études, c’est du temps perdu sur le marché du travail ! ». Ose aller au bout de tes passions et donne-toi le droit de changer d’idée, c’est fondamental si tu veux être épanoui et faire le meilleur choix pour ton avenir. J’espère que cet article va t’avoir un peu rassuré de savoir que toi et moi, on est dans le même bateau, et que plein d’autres élèves vivent la même situation que nous. Si non, j’espère que tu as apprécié rire de moi, en fait, de mon lourd passé avec mon rêve d’avoir de nombreux rejetons à noms composés. Bref, je te souhaite du succès dans tout ce que tu vas entreprendre, que ce soit des études en médecine ou bien déposer ta candidature pour « L’amour est dans le pré » !